jeudi 6 décembre 2007

Les réfugiés climatiques, premier post


Malheureusement, le premier article sur les réfugiés climatiques est maintenant publié dans Le Courrier...

Dérive xénophobe en Italie du Nord


Lire cet article d'Eric Jozsef de Libération dans Le Courrier

Immigration clandestine: La Suisse épingle le Cameroun


C'est du moins de cette manière que la presse Camerounaise réagit au spot Suisse destiné à décourager les ressortissants de ce pays de tenter d'entrer illégalement en Suisse.
Lire l'article
Le gouvernement de ce pays vient de réaliser un spot télévisé en collaboration avec l'organisation internationale des migrations (OIM), diffusé au Nigeria depuis quelques jours en vue de décourager les candidats à l'immigration clandestine qui produisent des demandes d'asile injustifiées et infondées...

Vaud: l'Eglise aura son mot à dire sur les modifications de la loi sur l'asile

LIre cette dépêche de Bonne NOuvelle
Le Conseil d'Etat a nommé les membres de la commission consultative en matière d'asile, conformément à la loi sur l'aide aux requérants d'asile (LARA). Le Conseiller synodal Antoine Reymond fera partie de cette instance qui doit émettre son avis sur les modifications de la législation sur l'asile.


Sur chaque projet de modifications de loi ou de normes d'assistance dans le domaine de l'asile, l'avis de cette commission de onze membres sera requis. Elle pourra aussi émettre spontanément un avis sur des questions générales, ou sur des cas individuels à la demande du Conseil d'Etat, du Département de l'intérieur ou du service de la population.

Antoine Reymond, conseiller synodal de l'Eglise protestante, est chargé de représenter les Eglises. La commission sera présidée par Me Jean-Claude de Haller, Secrétaire général du Département de la Justice, de la Police et des Affaires militaires.

Les milieux politiques sont représentés par Claudine Wyssa (libérale), Roger Saugy (socialiste), Julien Glardon (Verts), François Brélaz (UDC) et Frédéric Haenni (radical); les communes par Yvan Tardy (président de l'Union des communes vaudoises); l'administration par Stève Maucci (Secrétaire général adjoint du Département de l'intérieur) et le Service de la santé publique par Corinne Noth, adjointe du médecin cantonal. Etienne Piguet, Professeur à l'Université de Neuchâtel y siègera comme spécialiste des questions de migration.

Taser, encore 4 jours avant la décision du Conseil des Etats

Dans 4 jours le parlement décidera s'il convient d'inclure le Taser dans les armes disponibles pour faciliter l'expulsions des requérants déboutés.
En tout cas à lire les médias romands on se demande bien comment nos élus pourraient justifier l'emploi d'un tel engin de mort.
Lire ci-dessous l'article de Eric Felley de l'Hebdo

La tentative d'Yvan Perrin de faire de la pub pour le fabriquant américain de cette arme considérée comme une torture par l'ONU avait déjà été très critiquée dans ce blog. On apprend maintenant grâce au Courrier que la démonstration était faussée. La décharge n'a duré que la moitié du temps d'un tir réel et a été faite dans un dos musclé à l'écart des organes vitaux...
Texte de l'article:
Le test du Taser X26 par le conseiller national neuchâtelois UDC n'a duré que la moitié du temps d'une décharge normale.
«Cela ne dure que deux secondes, mais vous trouvez le temps terriblement long.» C'est ainsi qu'Yvan Perrin décrit son expérience très médiatisée du Taser X26, le 28 novembre à Paris. Deux secondes qui ont suffi à extirper l'imploration d'un «stop!» au conseiller national UDC. Taser France confirme que le policier neuchâtelois n'a subi que la moitié de la durée possible d'une décharge du pistolet électrocutant. «Il y a une molette pour régler la durée jusqu'à cinq secondes. M. Perrin a reçu une décharge durant 2,5 secondes, comme dans les conditions de formation des policiers», précise Frédéric Defrasne, porte-parole de Taser France.
Du simple au double, la différence est de taille lorsqu'on sait que les risques augmentent avec la durée d'exposition. Un aspect qui se trouve à la base de la limite de sécurité de cinq secondes d'une décharge de Taser X26. Publié en octobre, un rapport d'Amnesty International (USA) souligne que «des décès ont suivi des tirs répétés et prolongés. Alors même que plusieurs études ont attiré l'attention sur les potentiels effets nocifs d'exposition prolongée ou d'électrochocs répétés[1].» En Suisse, Amnesty International souligne la distorsion entre les conditions réelles et ce test en salon. «L'état physique et psychologique de la personne 'tasée', ainsi que la présence d'humidité peuvent influencer les effets des chocs électriques», précise Alain Bovard, juriste d'Amnesty International.


Hiatus

Présenter ce test «light» comme une expérience réelle ne minimise t-il pas les risques? Le conseiller national udéciste esquive plus ou moins la question. «C'est sûr, je n'étais pas dans les mêmes conditions qu'une personne sur qui la police tire avec un Taser. Mais je vous assure qu'après ce test je sais que deux secondes, cela suffit», explique M. Perrin. La durée des électrocutions ne sera pas pour autant limitée à deux secondes si l'usage du Taser est entériné la semaine prochaine par le Conseil des Etats.
La différence de durée n'a cependant été relevée par aucun média. «Tout a été précisé. Nous n'y pouvons rien si les journalistes ne l'écrivent pas ensuite», explique le porte-parole de Taser. En l'occurrence, c'est Le Matin qui avait invité Yvan Perrin à tester le Taser et Anne-Catherine Menétrey Savary, conseillère nationale des Verts, pour représenter les opposants à son introduction. Peter Rothenbühler, son rédacteur en chef, est surpris d'apprendre que ce test et l'utilisation normale sont de durées différentes. «Pour moi, cette information est nouvelle et très intéressante. Evidemment que le test aurait dû se dérouler dans des conditions normales.»


Lire également l'interview du directeur d'Amnesty dans 24heures du jour précédent ou consultez l'histoire du taser dans les médias sur ce blog (une dizaine de références)

L’image pour refléter l’intégration des étrangers

La Commission consultative Suisses-Immigrés organise une exposition de photos au Centre thermal, jusqu’au 21 décembre. Un article paru dans 24 Heures.


L’exposition, prévue jusqu’au
21 décembre, présente notamment
les écoles de danse brésilienne et srilankaise.

Les statistiques sont très par­lantes: la ville thermale concen­tre des ressortissants de 110 pays et 36% de sa population sont de nationalité étrangère. Ils étaient principalement Ita­liens, Espagnols, Français et Portugais, au début du siècle passé. Ils viennent maintenant du monde entier, des Balkans à l’Afrique.
«L’immigré: c’est toi, c’est moi»
Parmi les différentes mani­festations célébrant les 30 ans de la Commission consultative Suisses-Immigrés figure l’expo­sition de photos qui se déroule depuis hier au Centre thermal d’Yverdon. Sur le thème «L’im­migré: c’est toi, c’est moi», les images d’intégration se succè­dent les unes aux autres. Cela va des ouvriers italiens partici­pant à des travaux de réfection sur la rue des Remparts, en 1937, au défilé d’un groupe d’immigrés à l’Abbaye et aux Brandons, en passant par le feu du 1er Août 2007, préparé par des Africains. Soit autant de preuves vivantes de la présence des immigrés et de leur intégra­tion parmi la population d’Yver­don- les-Bains. Trois thèmes ont guidé cette exposition, qui se poursuivra jusqu’au 21 décem­bre: le travail, les loisirs et l’intégration.
La Commission consultative Suisses-Immigrés est actuelle­ment composée de communau­tés d’Afrique, d’Allemagne, du Brésil, de France, d’Italie, du Kosovo, du Mexique, du Portu­gal, de Serbie, du Sri Lanka et de Thaïlande.

Chaque jour, 1500 réfugiés sont forcés de rentrer en Irak

Bien que la situation sécuritaire demeure instable, ils sont contraints au retour. Le HCR appelle à la prudence.


Les réfugiés irakiens rentrent souvent
à contrecoeur. Pour la première fois depuis
le début des combats, on dénombre plus
de retours que de départs. AFP


Serait-ce un tournant? Selon les estimations de l’ONU, les réfu­giés irakiens en Syrie sont en moyenne 1500 par jour à ren­trer au pays. Certes, ils ne re­présentent qu’une infime part des 1,2 million d’Irakiens ayant fui chez leurs voisins syriens. Mais pour la première fois de­puis le début des hostilités, on dénombre plus de retours que de départs. La raison? Les diffi­cultés économiques et une mo­dification des conditions de sé­jour en Syrie les poussent à partir.
C’est clair: Damas a adopté une ligne plus dure. Depuis le premier octobre, impossible pour les Irakiens d’obtenir li­brement un visa à la frontière, comme c’était le cas aupara­vant. Il faut désormais passer par l’ambassade syrienne à Ba­gdad. Et seuls les Irakiens di­plômés ou désirant se rendre en Syrie pour affaires obtiendront le précieux sésame. Pour ceux qui se trouvent déjà sur le sol syrien, les visas temporaires de trois mois ne sont renouvelés que pour les personnes qui y sont soignées ou dont les en­fants sont scolarisés.
«Bien sûr, je préférerais res­ter ici mais je ne peux pas! Mon visa a expiré et je n’ai plus d’argent», explique Ahmed Hussein, originaire du quartier de Sadr City, à Bagdad. «Il n’y a pas de travail pour nous ici», renchérit Ahmad Ali, avant de monter dans le bus qui doit le ramener chez lui. Les deux hommes font partie d’un convoi devant rapatrier près de 800 personnes. Beaucoup arbo­rent une mine sombre et an­xieuse en chargeant leurs sacs dans les cars.
L’opération a eu lieu la se­maine dernière. Elle était finan­cée par le gouvernement ira­kien, qui s’est empressé d’indi­quer qu’elle était possible grâce à l’amélioration de la sécurité à Bagdad. Une manière de pré­senter les choses que certains voyageurs n’hésitent pas à qua­lifier de propagande.
Le chaos menace toujours
Car le calme est tout relatif. Bien que le nombre de civils tués ait fortement baissé pour atteindre en novembre son ni­veau le plus bas depuis deux ans, chaque jour, des dizaines de personnes trouvent la mort dans des violences. De plus, les analystes s’accordent à dire qu’un retour au chaos peut se produire à tout moment. Le HCR a donc appelé à la plus grande prudence. Selon Jenni­fer Pagonis, porte-parole de l’or­ganisation, «le moment n’est pas encore venu pour promou­voir, organiser ou encourager les retours. La situation sécuri­taire dans plusieurs régions du pays demeure instable et im­prévisible. »
Article de Sophie Gaitzsch dans 24 Heures