vendredi 24 juin 2011

38'000 personnes dans le processus d'asile

Trente-huit mille personnes sont en ce moment dans le processus de demande d'asile. Les uns parlent d'afflux, les autres jugent le terme exagéré par rapport à l'époque des guerres de l'ex-Yougoslavie.

TSR

Asile: les cantons mécontents

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Asile: hausse de 36 % des demandes en une année

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Asile: les cantons mécontents du travail du Conseil fédéral

La situation se durcit sur la question de l'asile entre la Confédération et les cantons. Alors que le printemps arabe n'a pas donné lieu à la hausse redoutée des réfugiés, les cantons reprochent à Berne de ne pas remplir son rôle et de se décharger sur eux.

Les représentants de la Conférence ont rencontré en début d'après-midi la conseillère fédérale en charge de l'asile, Simonetta Sommaruga. Les deux parties se sont montrées satisfaites du dialogue et se sont mises d'accord sur le fait que le problème devait être empoigné conjointement.

Les critiques des cantons visent d'abord les centres d'enregistrement et de procédures, dépendant de l'Etat. Ceux-ci devraient traiter en priorité les cas Dublin, représentant 55% des demandes d'asile, afin de les renvoyer dans le pays où ils ont effectué leur première demande.

Procédures trop lentes

Au lieu de cela, les demandeurs d'asile sont envoyés aux cantons en moyenne 18 jours après leur arrivée en Suisse. Les demandes ne sont transmises aux Etats concernés que deux mois plus tard, et la personne n'est expulsée que plusieurs mois après, entraînant une charge supplémentaire pour les cantons.

Les taux d'occupation des structures d'accueil dépassent les 100% dans plusieurs cantons. Le problème ne vient pas du manque de lits, "mais du fait que les procédures durent beaucoup trop longtemps", a souligné la présidente de la Conférence Karin Keller-Sutter. Pourtant, avec 38'000 demandes, le nombre de requérants en 2011 reste très inférieur à celui de 1999, qui en comptait plus de 104'000.

Renvois impossibles

Une deuxième critique va à l'Office fédéral des migrations, qui ne joue pas son rôle dans l'organisation des vols spéciaux dans les cas de renvois forcés. Actuellement, plus de 5500 personnes doivent être expulsées, mais 68% d'entre elles proviennent de pays avec qui la Suisse ne dispose pas d'accord de réadmission.

Selon le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba (PLR), de tels accords relèvent aussi de la responsabilité du Département fédéral des affaires étrangères et de celui de l'économie.

ATS

Kantone planen den Aufstand im Asylwesen

Der Vorwurf ist happig: Die kantonalen Polizeidirektoren werfen dem Bund vor, er verschleppe die Verfahren zur Rückschaffung von Asylbewerbern, die aus sicheren Drittstaaten kommen.

asylbewerber

Aus Sicht der Kantone hat der Bund im Asylwesen seine Aufgabe nicht erfüllt. Asylbewerber, die nach dem Dublin-Abkommen ausgeschafft werden können, bleiben heute 18 Tage in der Betreuung des Bundes, bevor dieser sie den Kantonen zuteilt. Den Kantonen geht das zu rasch, wie Karin Keller-Sutter, Präsidentin der Konferenz der kantonalen Justiz- und Polizeidirektoren (KKJPD), am Montag in Bern festhielt.

Für die Kantone ist zudem unerklärlich, warum der Bund in solchen Fällen erst nach zwei Monaten ein Verfahren um eine Rückführung in den Drittstaat einleitet. Bis ein Asylbewerber in den Drittstaat überführt wird, dauert es danach nochmals mehrere Monate, da die Drittstaaten, vor allem Italien, die Verfahrensfristen ausnützen.

In dieser Zeit müssten die Kantone sich um die Menschen kümmern, was Kosten verursache und bei problematischem Verhalten auch zu Sicherheitsproblemen führe, sagte die St. Galler FDP-Regierungsrätin Keller-Sutter. Die verfügbaren Kapazitäten seien in vielen Kantonen aufgebraucht. Die Probleme seien auch nicht nur auf die Gesuche aus Nordafrika zurückzuführen.

Taten statt Worte

Der Bund gebe zwar an, dass er die Dublin-Fälle beschleunigt behandle; davon spürten die Kantone aber wenig, sagte der Berner Polizeidirektor und KKJPD-Vizepräsident Hans-Jörg Käser (FDP). «Wenn das Dublin-Abkommen buchstabengemäss angewendet würde, wäre die Lage heute deutlich besser.»

Damit der Bund seinen Versprechungen nachkommen könne, müsse er rasch mehr Personal in den Empfangszentren für Asylbewerber einstellen, fordern die Polizeidirektoren. Über Asylsuchende aus Dublin-Staaten müsse in einem Schnellverfahren innert weniger Wochen entschieden werden – und sie sollten möglichst nicht auf die Kantone verteilt werden.

Druck aufs Ausland gefordert

Ausserdem müsse der Bund mehr Druck auf die anderen Dublin-Staaten ausüben, damit diese jene Asylbewerber, die bei ihnen ein Verfahren hängig hätten, auch wieder zurücknähmen, sagte der Waadtländer Staatsrat Philippe Leuba (FDP).

Hierfür sei nicht nur das Justizdepartement von Bundesrätin Simonetta Sommaruga (SP) zuständig, sondern der Gesamtbundesrat. Bisher habe die Regierung eine Gesamtstrategie im Asylwesen vermissen lassen. Deshalb stehe die Glaubwürdigkeit des Asylwesens auf dem Spiel.

Berner Zeitung

Des requérants dans les Alpes bernoises

La Confédération pourra placer jusqu’à 230 requérants d’asile ces prochains mois dans des endroits retirés du canton de Berne. Des logements pour militaires sur le col du Jaun et dans la région du col du Brünig seront mis à disposition pour faire face à la pression migratoire en Afrique du Nord.

Le canton de Berne a accepté ces ouvertures à la condition qu’elles se limitent à un maximum de six mois, a déclaré le directeur de la police Hans-Jürg Käser (PLR) dans une interview vendredi à la «Berner Zeitung». Il exige également que d’autres cantons mettent des logements à disposition.

La Confédération n’a reçu jusque là que peu de promesses à ce niveau. D’autres centres devraient bientôt ouvrir dans les cantons d’Uri et des Grisons, a indiqué à l’ats le porte-parole de l’Office fédéral des migrations, Joachim Gross. Les lieux exacts ne sont pas encore connus.

La Conférence des directeurs et directrices des départements cantonaux de justice et police s’est concentrée sur le thème de l’asile depuis le début de la semaine. Certains participants ont fortement critiqué la conseillère fédérale en charge du dossier, Simonetta Sommaruga. Présidente de cette conférence, la saint-galloise Kariin Keller-Sutter donne une conférence de presse cet après-midi.

Brève du Temps