Lire l'article de 24 Heures
La citoyenneté britannique doit-elle se «gagner»? Absolument, si l’on en croit la secrétaire d’Etat britannique aux Communautés, Ruth Kelly, et son collègue Liam Byrne, le ministre de l’Immigration du gouvernement Blair. Les deux travaillistes ont exprimé leurs vues sur cette question dans une brochure publiée le 6 juin dernier par la Fabian Society, un groupe de réflexion proche du Labour.
Citoyenneté à «gagner»
Ils envisagent ainsi de présenter un projet de loi qui établira un système de «points»?—?positifs et négatifs —?visant l’obtention de la citoyenneté britannique par les immigrés. Chaque candidature serait ainsi créditée ou débitée en fonction d’un certain nombre de critères, en particulier financiers, professionnels et sociaux.
Des points positifs seraient accordés à toute personne ayant apporté un capital en immigrant, en récompense d’une bonne trajectoire de carrière ou pour une participation à une activité bénévole. Au contraire, toute infraction vaudrait au candidat de voir son dossier «débité». La décharge sauvage, la conduite dangereuse et tout acte criminel aboutiraient à la suppression de points.
«Je crois qu’il faut clarifier les termes du contrat passé entre le pays et les nouveaux arrivants, a expliqué Liam Byrne lors d’un discours à Londres mercredi dernier. D’un côté, nous avons le devoir d’aider les nouveaux venus à mieux comprendre nos valeurs et notre style de vie, mais il faut aussi leur faire comprendre de façon plus claire que la citoyenneté n’est pas simplement donnée, qu’elle doit se gagner.»
A présent, tout immigré qui souhaite devenir citoyen de sa Gracieuse Majesté doit avoir vécu en Grande-Bretagne au moins cinq ans, passer un test d’anglais ainsi qu’un examen prouvant qu’il possède une connaissance basique des valeurs et du style de vie britanniques. Ces exigences minimales seraient évidemment maintenues, mais complétées par le système de points, afin que l’obtention de la citoyenneté reflète le plus possible la contribution de chaque immigré à la société britannique. L’idée consiste à promouvoir l’intégration de chaque candidat tout en apportant des garanties au reste de la population sur la réalité de son attachement à son nouveau pays.
Célébration des vétérans
La Grande-Bretagne, nation incontestée du multiculturalisme, a découvert à ses dépends ces dernières années qu’il n’était pas toujours bon de tout tolérer, à l’image de ce «Londonistan» hébergeant des prêcheurs extrémistes tels Abou Hamza, jugé en grande partie responsable des attentats-suicides du 7 juillet 2005.
Dans un souci de cohésion patriotique, Kelly et Byrne ont par ailleurs proposé l’établissement d’un jour de fête nationale, où les valeurs britanniques et la contribution des vétérans des conflits passés seraient célébrées.
lundi 11 juin 2007
Une résolution pour Adem Salihi
Lire dans le journal La Côte
Le Conseil communal fort de 30 de ses 40 élus s'est retrouvé, jeudi soir, en réunion extraordinaire pour examiner une résolution, en faveur d'Adem Salihi, dont les destinataires sont les membres du Conseil d'Etat. C'est à la demande de 11 conseillers qui avaient rédigé un texte que le législatif s'est réuni. Etaient également présents le syndic, Didier Lohri, et deux municipaux. Et c'est à la demande de la présidente du Conseil, Odile Hausser, que les débats se sont tenus à huis clos, pour, a-t-elle expliqué, la sérénité des discussions.
Visiblement, elles ont été nourries puisque la réunion s'est terminée à 23 heures et qu'une interruption de séance a même été demandée pour reformuler le texte que d'aucuns jugeaient trop mou. A la plus grande satisfaction du comité de soutien car la nouvelle mouture, expliquent ses membres, les conforte dans leur détermination.
Il s'agit d'un texte court, voté à l'unanimité. Le Conseil communal, dans le premier point de sa résolution, s'oppose fermement à l'expulsion d'Adem Salihi. Deuxième point: il soutient totalement la Municipalité de Bassins dans sa gestion de ce dossier. Troisième point: il invite chaque membre du Conseil d'Etat à écouter la voix populaire et par conséquent à s'opposer lui aussi à l'expulsion d'Adem Salihi.
Dans son argumentaire préliminaire, le Conseil met en avant l'article 1 de la Constitution vaudoise à savoir que le peuple est souverain et l'article 68 de ladite Constitution qui déclare que l'Etat facilite l'accueil des étrangers... et favorise leur intégration. Les élus insistent aussi sur le fait que la majorité de la population de Bassins souhaite la régularisation de l'ex-employé communal, et sur le vote de soutien des représentants du peuple au Grand Conseil. Une société mesure sa force au soin qu'elle prend du plus faible de ses membres. Une phrase qu'ils mettent en exergue dans leur texte et qui est tirée, elle aussi, d'un article de la Constitution
Le Conseil communal fort de 30 de ses 40 élus s'est retrouvé, jeudi soir, en réunion extraordinaire pour examiner une résolution, en faveur d'Adem Salihi, dont les destinataires sont les membres du Conseil d'Etat. C'est à la demande de 11 conseillers qui avaient rédigé un texte que le législatif s'est réuni. Etaient également présents le syndic, Didier Lohri, et deux municipaux. Et c'est à la demande de la présidente du Conseil, Odile Hausser, que les débats se sont tenus à huis clos, pour, a-t-elle expliqué, la sérénité des discussions.
Visiblement, elles ont été nourries puisque la réunion s'est terminée à 23 heures et qu'une interruption de séance a même été demandée pour reformuler le texte que d'aucuns jugeaient trop mou. A la plus grande satisfaction du comité de soutien car la nouvelle mouture, expliquent ses membres, les conforte dans leur détermination.
Il s'agit d'un texte court, voté à l'unanimité. Le Conseil communal, dans le premier point de sa résolution, s'oppose fermement à l'expulsion d'Adem Salihi. Deuxième point: il soutient totalement la Municipalité de Bassins dans sa gestion de ce dossier. Troisième point: il invite chaque membre du Conseil d'Etat à écouter la voix populaire et par conséquent à s'opposer lui aussi à l'expulsion d'Adem Salihi.
Dans son argumentaire préliminaire, le Conseil met en avant l'article 1 de la Constitution vaudoise à savoir que le peuple est souverain et l'article 68 de ladite Constitution qui déclare que l'Etat facilite l'accueil des étrangers... et favorise leur intégration. Les élus insistent aussi sur le fait que la majorité de la population de Bassins souhaite la régularisation de l'ex-employé communal, et sur le vote de soutien des représentants du peuple au Grand Conseil. Une société mesure sa force au soin qu'elle prend du plus faible de ses membres. Une phrase qu'ils mettent en exergue dans leur texte et qui est tirée, elle aussi, d'un article de la Constitution
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