jeudi 13 juillet 2006

Chemins clandestins vers l'Europe

Traversant l'Afrique, les chemins vers l'Europe convergent vers les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta. L'envoyé spécial de RFI les a suivis, en compagnie d'hommes et de femmes africains, candidats à l'émigration en quête d'un avenir meilleur. Chemins clandestins vers l'Europe, son dossier complet, est à lire sur le site de RFI.
Ces deux enclaves barbelées sont souvent le point final de l'espoir pour ceux qui tentent de les franchir, comme le relate cet article tiré du Nouvel Observateur.



A Rabat, l'immigration à la Sarkozy fait un flop

Lire le compte-rendu de la conférence de Rabat sur le site de Libération

«Je ne veux plus en entendre parler [de l'immigration choisie, ndlr]. Pour moi, c'est tout à fait inacceptable. Je vais le dire à M. Sarkozy, que je dois rencontrer bientôt en France», nous a ainsi déclaré le ministre sénégalais, à l'issue de la conférence. Beaucoup plus diplomatique, le ministre marocain renchérissait quelques instants plus tard : «On abhorre le terme unilatéral. Il est indiscutable qu'il faut tenir compte des intérêts des uns et des autres. Nous devons pouvoir discuter ensemble des modalités pratiques de l'immigration légale, et cette conférence a démontré que les démarches unilatérales étaient vaines.»

La Croix-Rouge suisse veut informer la population avant la votation sur l'asile

Lire l'article complet sur swissinfo

"Selon la CRS, combattre les abus ne justifie pas le non-respect de la dignité humaine et des droits de l'homme. Obliger par exemple les requérants d'asile à présenter des documents d'identité dans les 48 heures après l'entrée sur territoire suisse, c'est tout simplement faire fi de la réalité, ont précisé plusieurs délégués cantonaux, forts de leurs expériences sur le terrain.

Actuellement, les papiers les plus fréquemment présentés sont des extraits de naissance et des permis de conduire, selon Annalis Knoepfel, directrice de la Croix-Rouge zurichoise.

Avec la nouvelle loi, ces documents ne seront plus acceptés pour établir une identité. Le nombre de non-entrées en matière augmentera faisant courir aux vrais réfugiés le risque d'être refoulés.

Autre durcissement prévu, l'exclusion de l'aide sociale frappera aussi des personnes particulièrement vulnérables, comme les familles, les malades ou les mineurs, a-t-elle encore dénoncé.

swissinfo et les agences