jeudi 26 août 2010

Le racisme anti-noirs s’invite dans le courrier des Lausannois

La semaine passée, un texte attaquant violemment les requérants d’asile africains a été glissé dans des boîtes aux lettres de l’ouest de Lausanne.

courrier raciste lausanne «Y a bon la Suisse; ti jettes tes papiers avant la frontière et ti joues au pauvre réfigié; après on te prend en charge en attendant un statit définitif et ti peux faire di trafic di drogue…» La semaine passée, plusieurs Lausannois ont été choqués de trouver dans leur boîte aux lettres ce pamphlet d’une trentaine de lignes. Photocopié et découpé maladroitement, le document s’en prend aux requérants d’asile africains qualifiés de «négros». Il n’est pas signé et a été notamment distribué avenue du Grey et avenue de France.

Deux des destinataires ont contacté 24 heures après avoir reçu ce «misérable petit bout de papier au contenu pénible et dont l’anonymat est vraiment lâche». Du temps où il s’appelait Fareas, l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (Evam) recevait plusieurs fois par an de tels courriers. «Ostensiblement raciste, celui-ci brasse beaucoup d’idées reçues concernant les demandeurs d’asile.» Emmanuelle Marendaz Colle, porte-parole de l’organisation, rappelle par exemple que, si la personne n’a pas de papiers, obtenir le statut de réfugié sera très difficile. Ou encore que, les six premiers mois en Suisse, le requérant ne bénéficie pas du forfait journalier d’environ 2 francs dédié ensuite à financer ses transports.

Fanny Spichiger, déléguée ad interim du Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme, juge le texte diffamatoire, haineux et sans lien avec la réalité de ce que vivent les requérants au quotidien. «Il ne faut pas laisser passer cette propagande, qui vise à semer la xénophobie», assène-t-elle.

Ce délit pourrait tomber sous le coup de l’article 261 bis du Code pénal. Il est poursuivi d’office sur dénonciation auprès du juge d’instruction et ne nécessite donc pas de déposer de plainte. Si l’auteur n’est pas retrouvé, l’affaire se soldera par un non-lieu. S’il est démasqué et reconnu d’inciter à la haine, il risque jusqu’à 3 ans de prison ou des jours-amendes.

Un élu insulté

Seul le conseiller national Ricardo Lumengo est en définitive en position de porter plainte pénale pour injure. Même s’il n’est pas cité nommément, l’élu bernois est en effet mis en cause personnellement à la fin du courrier. Le socialiste, qui a déjà essuyé plusieurs attaques sur ses origines angolaises, est scandalisé. «Qu’une telle lettre vienne de Romandie est inquiétant, car cette partie du pays est en général plus ouverte à la différence que la Suisse alémanique, dit-il. J’y vois la confirmation qu’un mouvement d’intolérance est en train de prendre de l’ampleur dans notre pays.»

Laurent Grabet dans 24 Heures

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si c'etait un étranger ou un noir qui distribue cette feuille on pouvait l'arreter facilement.

Actuellement on peut pas savoir en suisse le Bon ou la mauvaise personne.
<>.
<< un responsable de l'Eglise qui defend les deboutés abandonne son travaille parceque l'ODM attribue facilement aux deboutés le droit de rester sur le sol Helvetique>>

Comment ce chef irresponsable ne peux t'il pas faire ce genre des choses?
Comment l'homme de l'Eglise oublie la bible et ecoute son coeur?

il est possible pour un intello-hypocrite allemanique d'aller salir les lausannois et les vaudois.

Anonyme a dit…

Dans le canton de Berne(district de Courtelary) un chef d'un centre d'acceuil qui à fait de dixaine d' année, ne dit jamais bonjour à un noir sauf aux requerants d'asile de peau blanche. toujour des insultes, discriminations, racismes envers les noirs (Afrique), il donne facilement des transferts aux requerants de peau blanche, interdit la region de Bienne et la ville de Berne au permis F noir meme s'ils ont l'accord du SEMI.Il n'aime pas les Elytréens parcequ'ils viennent nombreux en suisse et obtiennent facilement le permis B. Il menace les noirs qui reclament leurs droits de dire à Berne de les renvoyer dans leur pays.Il dit haut et fort qu'il a la bendiction du service des migrations du canton de Berne de faire ce qu'il veux et quant il veut.

Comment ce chef irresponsable ne peux t'il pas faire ce genre des choses?