«Le Conseil fédéral lancera d’ici à la fin du mois la procédure de consultation sur une modification de la loi sur l’asile et sur celle des étrangers. Peut-être communiquera-t-il sur le sujet dès cette semaine», indique Brigitte Hauser-Süess. Lundi, la porte-parole du Département fédéral de justice et police (DFJP) ne souhaitait donc pas s’exprimer sur son contenu.
Samedi pourtant, Eveline Widmer-Schlumpf dévoilait dans Le Temps vouloir «accélérer les décisions de non-entrée en matière». En 2008, 16 606 demandes d’asile ont été déposées, soit 53% de plus que l’année précédente. La conseillère fédérale souhaite donc adopter des «modèles plus souples» pour absorber ces fluctuations. «La création, annoncée à la fin novembre, de 20 postes à durée limitée dans les centres d’enregistrement vont dans cette direction », précise Roman Cantieni, porte-parole de l’Office des migrations (ODM). La cheffe de DFJP n’envisage en revanche pas de remettre en cause le système de répartition des requérants dans les cantons proportionnellement à la population de ceux-ci.
Le projet envisage aussi qu’objecteurs de conscience et déserteurs bénéficient d’une admission provisoire et non plus d’un statut de réfugié. Et que la possibilité de déposer une demande d’asile dans les ambassades, jugée trop coûteuse, soit supprimée. D’autres mesures seront étudiées pour éviter les demandes répétées ou injustifiées.
Sur le terrain, des abris d’une capacité totale de 500 places ont été installés dès septembre dans les centres d’enregistrement de Bâle, de Kreuzlingen et de Chiasso. Fin 2008, le Conseil fédéral allouait un crédit annuel de 8,9 millions à l’ODM pour l’exécution des auditions et une indemnité de 25 millions aux cantons pour couvrir les coûts engendrés par l’afflux. L. GR.
mercredi 14 janvier 2009
Les sept Sages sur le point de sévir
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