En Argovie, des membres de la protection civile pourront patrouiller dans les quartiers d'habitations pour améliorer le sentiment de sécurité de la population, a annoncé la Chancellerie d'Etat mercredi soir. Chaque organisme de protection civile devra au préalable obtenir une autorisation du canton.
Les engagements devront se faire en accord avec la police. De plus, les patrouilles ne pourront procéder à des contrôles ou à des interpellations. Elles devraient le cas échéant faire appel à la police, a précisé la Chancellerie d'Etat argovienne suite à un rapport pour les organismes de protection civile.
La décision d'engager de telles patrouilles reviendra aux autorités communales et régionales. Par ailleurs, le canton informera l'Office fédéral de la protection de la population de tout engagement de la protection civile.
"Crime Stop"
Dans le cadre de l'opération "Crime Stop", le gouvernement avait annoncé en août vouloir envoyer des patrouilles désarmées de protection civile. Il veut ainsi lutter notamment contre la criminalité de requérants d'asile. La présence policière dans les gares et près des centres de requérants avait déjà été renforcée.
Le gouvernement est d'avis que les patrouilles, par leur présence, auront un effet préventif sur les cambriolages perpétrés au crépuscule. La protection civile doit avant tout soutenir et décharger la police. Celle-ci restera responsable du maintien de la sécurité aux abords des centres de requérants d'asile.
Les premières patrouilles de protection civile devraient commencer en décembre, estime le gouvernement. De tels engagements ne sont pas nouveau. Il y a 10 ans, des patrouilles de quartier avaient déjà été mises en place avec succès, ont rappelé les autorités.
ATS sur romandie.com
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