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Les situations décrites par la Cimade dans son huitième rapport annuel, publié jeudi 24 avril, sur les centres et locaux de rétention seraient dignes d'un roman de Kafka. Seule représentante de la société civile dans ces centres, cette association œcuménique d'aide aux migrants est l'observateur privilégié d'une réalité qui frôle parfois l'absurdité. Dans certains centres, comme à Nantes, la proportion de retenus roumains avoisine les 20 %, alors que leur pays fait partie de l'Union européenne depuis le 1er janvier 2007. Une obligation à quitter le territoire français ne peut être notifiée si la personne n'a pas les documents d'identité nécessaires, un cas pourtant fréquent chez les étrangers en situation irrégulière.
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