Après une semaine de mobilisation, les réfugiés et leurs sympathisants ont plié bagage vendredi matin. Mais la lutte pour leur régularisation se poursuit, promettent-ils.
Le délai fixé par la ville de Berne pour lever le camp échouait vendredi matin à 10 h. Depuis une semaine, quelque 200 sans-papiers et activistes occupaient la Kleine Schanze, non loin du Palais fédéral, pour réclamer de meilleures conditions en matière d'asile. Seuls trois grévistes de la faim poursuivent le mouvement.
Pour le collectif Droit de Rester (Bleiberecht), « cette action est la première étape d'un mouvement pour infléchir la politique migratoire suisse ». Venus des quatre coins du pays, les réfugiés et les personnes qui les soutiennent ont trouvé ici l'occasion d'échanger leurs expériences et de sortir de l'isolement, précise le mouvement dans un communiqué.
Des revendications claires en matière de régularisation ont été adressées à Evelyne Widmer Schlumpf. Mais la conseillère fédérale a fait la sourde oreille. Si son département n'entame pas de démarches concrètes dans le sens d'une régularisation collective, les sans-papiers reviendront à Berne, affirme le collectif.
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