Le cardinal Peter Turkson, président du conseil pontifical Justice et Paix, a mis en garde contre des politiques trop rigoureuses en matière d'immigration, affirmant que "la frontière entre législations restrictives et racisme risque de devenir toujours plus mince". L'immigration devient un problème quand "on identifie migration et menace", relève le cardinal ghanéen récemment nommé à la tête de ce dicastère (équivalent d'un ministère) dans une interview au journal en ligne de la Fondazione Farefuturo du président de la Chambre des députés Gianfranco Fini (centre-droit).
"Aujourd'hui, en Europe, on ne considère l'immigration que comme une menace : menace à l'intégrité européenne, menace au développement, menace au bien-être, menace à la sécurité. Un danger et non une aide potentielle au développement", relève Mgr Turkson. "Mais les migrations ne peuvent pas être arrêtées ni évitées", ajoute-t-il, relevant que "la frontière entre les législations restrictives et le racisme risque de devenir toujours plus mince".
Pour lui, ceci entraîne un "autre risque" : "que les étrangers apprennent à faire la même chose" et qu'une fois revenus dans leur pays, ils mettent en oeuvre des politiques migratoires restrictives.
AFP
"Aujourd'hui, en Europe, on ne considère l'immigration que comme une menace : menace à l'intégrité européenne, menace au développement, menace au bien-être, menace à la sécurité. Un danger et non une aide potentielle au développement", relève Mgr Turkson. "Mais les migrations ne peuvent pas être arrêtées ni évitées", ajoute-t-il, relevant que "la frontière entre les législations restrictives et le racisme risque de devenir toujours plus mince".
Pour lui, ceci entraîne un "autre risque" : "que les étrangers apprennent à faire la même chose" et qu'une fois revenus dans leur pays, ils mettent en oeuvre des politiques migratoires restrictives.
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