Depuis décembre, «20 Minutes» suit les démarches d'un réfugié congolais de Paris. Un article de William Molinié sur 20minute.fr.
L’Ile-de-France, terre d’accueil des réfugiés. L’année dernière, la région a enregistré 43% des demandes d’asile du territoire national. Hier, la Cimade, principale organisation d’aide aux réfugiés, a présenté son rapport d’observation sur la procédure de demande d’asile, longue et complexe. Dans le passé, elle avait déjà épinglé les préfectures franciliennes qui compliqueraient les démarches pour décourager les requérants. Absence de guide, de documents traduits, non-respect des délais, exigence illégale de pièces…
Deux mois de suivi
A ces pratiques s’ajouterait une culture du «quota» dans la région. Alors que des centaines de réfugiés s’agglutinent devant la préfecture de police, seule une vingtaine de demandes d’asile sont étudiées chaque jour dans la capitale. A Versailles (Yvelines) ou Créteil (Val-de-Marne), c’est deux fois moins. Après plusieurs tentatives, Mikobi, 32 ans, est parvenu à déposer sa demande. 20 Minutes l’a suivi pendant deux mois dans ses démarches. La réalité constatée est édifiante: des journées et des nuits d’attente dans le froid pour être entendu, et des mois durant lesquels manger et dormir est un combat, avant de recevoir une réponse. D’après la Cimade, seuls 30% des requérants franciliens ont finalement obtenu le statut de réfugié l’année dernière.
L’Ile-de-France, terre d’accueil des réfugiés. L’année dernière, la région a enregistré 43% des demandes d’asile du territoire national. Hier, la Cimade, principale organisation d’aide aux réfugiés, a présenté son rapport d’observation sur la procédure de demande d’asile, longue et complexe. Dans le passé, elle avait déjà épinglé les préfectures franciliennes qui compliqueraient les démarches pour décourager les requérants. Absence de guide, de documents traduits, non-respect des délais, exigence illégale de pièces…
Deux mois de suivi
A ces pratiques s’ajouterait une culture du «quota» dans la région. Alors que des centaines de réfugiés s’agglutinent devant la préfecture de police, seule une vingtaine de demandes d’asile sont étudiées chaque jour dans la capitale. A Versailles (Yvelines) ou Créteil (Val-de-Marne), c’est deux fois moins. Après plusieurs tentatives, Mikobi, 32 ans, est parvenu à déposer sa demande. 20 Minutes l’a suivi pendant deux mois dans ses démarches. La réalité constatée est édifiante: des journées et des nuits d’attente dans le froid pour être entendu, et des mois durant lesquels manger et dormir est un combat, avant de recevoir une réponse. D’après la Cimade, seuls 30% des requérants franciliens ont finalement obtenu le statut de réfugié l’année dernière.
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