Par la voix de son président, Claude-Alain Voiblet, le parti de droite souhaite bannir les mendiants de la capitale vaudoise. De leurs côtés, des élus Verts et de LausannEnsemble demandent une étude approfondie sur le sujet.
«Constatant que la gauche lausannoise n’a aucune intention de prendre sérieusement en mains le problème sanitaire et de police représenté par la présence accrue de mendiants dans notre ville, nous réagissons une nouvelle fois.» Par la voix de son président, Claude-Alain Voiblet, l’UDC a décidé de déposer un postulat devant le Conseil communal. Son but avoué: mettre un terme à la mendicité en ville de Lausanne.
Qu’ils soient des femmes, des enfants ou des personnes handicapées, le groupe UDC estime que les mendiants sont soumis à des conditions sanitaires «déplorables» qu’il ne saurait tolérer plus longtemps. Le remède à cette situation «préoccupante» passerait par l’adoption d’un règlement interdisant la mendicité. «De cette manière, il est possible d’offrir un cadre juridique permettant à la police d’intervenir, et par la suite aux acteurs du tissu social de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour la prise en charge des personnes en difficulté sanitaires et sociales. Fermer les yeux devant le statut de certains mendiants n’est simplement pas admissible.»
Au postulat de l’UDC, des élus Verts et issus de Lausann-Ensemble opposent à leur tour un autre postulat. «Le problème de la mendicité mérite un traitement moins réducteur qu’une étude menée sous le seul angle de l’interdiction pure et simple», estiment les postulants. Ils demandent ainsi à la Municipalité d’étudier et de proposer un maximum de solutions complémentaires et concertées avec d’autres instances compétentes en la matière.
Quelles solutions? La scolarisation des enfants pendant que les adultes mendient, la création d’une unité sanitaire d’intervention d’urgence, un travail en amont «directement dans les pays de provenance des personnes mendiant sur le sol lausannois…» Le traitement de ce postulat devrait concerner la Sécurité sociale, la Sécurité publique ainsi qu’Enfance, jeunesse et éducation.
L. A. dans 24 Heures.
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