La concrétisation des mesures décidées par la Confédération et le canton demandent du temps. Les habitants sont invités à faire connaissance avec la réalité du Centre d’enregistrement, le 14 juin.
Les Vallorbiers n’ont pas l’impression que le climat aux alentours de leur gare a beaucoup évolué, depuis que la motion demandant à la Municipalité d’interdire aux requérants l’accès à la gare s a été déclarée irrecevable. Certes, si l’on passe du côté de la gare, le site ne dégage pas une ambiance de «quart d’heure vaudois». Mais pourtant, il est possible de constater que la présence d’un agent de sécurité est plus régulière, au milieu des demandeurs d’asile qui n’ont rien d’autre à faire que de tuer le temps.
La mise sur pied des mesures décidées par la Confédération et le canton pour améliorer la situation demandent un peu de temps, selon la Municipalité. Pour planifier des travaux d’utilité publique, il faut d’abord engager l’encadrement. Pour pouvoir accueillir les requérants dans des conteneurs sur l’emplacement de l’ancienne gare marchandises, il faut régler quelques démarches administratives et tomber d’accord sur le financement de l’opération. «La concrétisation de ces mesures déploiera ses effets cet automne. Pour l’instant la situation est sous contrôle», commente le syndic Laurent Francfort.
Le Centre d’enregistrement et de procédure ouvrira ses portes au public le samedi 14 juin, lors de la Journée mondiale des réfugiés.
Portes ouvertes
Avant de voir les choses se normaliser, la population est invitée à mieux connaître le quotidien du Centre d’enregistrement et de procédure (CEP). L’Office fédéral des migrations a décidé d’organiser une journée portes ouvertes le samedi 14 juin de 10 h à 17 h. En plus des visites guidées, le personnel des services du centre sera à disposition pour répondre aux questions du public.
PI. B.
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