Plusieurs dysfonctionnements ont été constatés dans le centre de détention de Frambois (GE) par la Ligue suisse des droits de l'homme (LSDH). Le rapport sur les conditions de détention et d'expulsion fait état de violences et dénonce un mauvais accès aux soins.
Après avoir entendu une cinquantaine de détenus à Frambois, centre administratif qui regroupe les étrangers à expulser de Genève, Vaud et Neuchâtel, la LSDH signale dans son rapport des actes de violence. Si ceux-ci ont été parfois suivis d'enquêtes, un renvoi rapide des détenus a "dans de nombreux cas" classé l'affaire.
L'accès aux soins, notamment psychologiques, s'est également révélé problématique. Les détenus vulnérables qui ont entamé des démarches n'ont pas été pris en charge.
La LSDH demande la présence d'observateurs neutres lors des renvois, un avocat et une assistance juridique pour les détenus et l'accès aux soins médicaux. Elle réclame aussi qu'une expulsion avortée ne se solde pas par une mise en détention pénale et que les mesures de contrainte ne soient pas utilisées lorsque des démarches de régularisation ont été
entamées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire