Andreas Auer, qui enseigne aujourd'hui à Zurich après avoir quitté Genève, est un peu le père spirituel des jugements par lesquels le Tribunal fédéral a banni les naturalisations par les urnes en 2003.
Adversaire résolu de l'initiative de l'UDC, Andreas Auer n'est pourtant pas de ceux qui pensent que ce texte n'aurait pas dû être soumis au vote populaire en raison de sa conformité problématique avec le droit international. Il donne ici son point de vue sur le conflit, devenu un enjeu institutionnel majeur, entre la démocratie directe et les engagements internationaux de la Suisse. En substance, pour lui, le peuple n'a pas tous les droits et pas toujours le dernier mot.
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