Depuis la fermeture de Sangatte, les militants de No Border, un réseau associatif européen qui lutte pour la liberté de circulation, soutiennent les migrants de Calais : une petite centaine de personnes, venues d'Asie centrale et d'Afrique de l'est, réparties dans différents squats et campements précaires de la ville.
Depuis juin 2009, les No Border ont systématisé le « cop watching », cette pratique qui consiste à surveiller les interventions policières, à les filmer, les consigner, les diffuser.
En avril dernier, Rue89 et Les Inrocks publiaient des vidéos tournées par les No Border. On pouvait voir les policiers, à l'aube, tenter de réveiller les migrants avec de la musique africaine. D'autres images, pas forcément spectaculaires, illustraient le harcèlement quotidien dont peuvent être victimes les migrants : surveillance permanente, utilisation non-justifiée de gaz lacrymogène, etc.
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