Frontex est l’agence européenne qui gère les frontières extérieures de l’Europe.
Cette agence « coordonne la coopération opérationnelle entre les États membres en matière de gestion des frontières extérieures, assiste les États membres pour la formation des garde‑frontières nationaux, y compris dans l’établissement de normes communes de formation, effectue des analyses de risques, suit l’évolution de la recherche dans les domaines présentant de l’intérêt pour le contrôle et la surveillance des frontières extérieures, assiste les États membres dans les situations qui exigent une assistance technique et opérationnelle renforcée aux frontières extérieures et fournit aux États membres l’appui nécessaire pour organiser des opérations de retour conjointes. »
Depuis sa création en 2004, les états membres de l’Union Européenne comptent sur l’agence pour empêcher l’immigration illégale. Frontex surveille donc les frontières et intercepte les migrants en mer. Les États membres invoquent aussi la lutte contre le trafic d’être humains, avec 58 passeurs arrêtés en 2009. Mais la tâche de l’agence est désespérément ambigüe : refoulement ou sauvetage ? À l’intérieur des frontières européennes, Frontex sauve les migrants et les amène aux côtes où ils peuvent demander l’asile. À l’extérieur des frontières, Frontex n’est pas censée intervenir. Les associations telles que Migreurop ou la Ligue des droits de l’homme dénoncent un refoulement de ces migrants, en infraction avec les Droits de l’homme, allant jusqu’à laisser les migrants se noyer.
La conférence de mercredi dernier sur l’agence Frontex organisée par la Ligue des droits de l’homme et le Progress Lawyers Network tentait de mettre en lumière l’existence de celle-ci, ses compétences et ses conséquences.
Lire la suite de cet article de Marie Dosquet, étudiante en journalisme à l’IHECS de Bruxelles
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