Les ministres de l’Intérieur des pays d’Afrique occidentale se réunissent aujourd’hui à Dakar avec leurs homologues de France et d’Espagne pour examiner la délicate question de l’ouverture, dans cette région située dans le prolongement direct du Sahel, d’une «nouvelle route» spécialisée dans le narcotrafic.
Cette région était jusque-là considérée, exclusivement, comme la «route» de l’immigration clandestine vers l’Europe. L’ouverture de cette troisième route, spécialisée cette fois dans le trafic d’armes, n’est pas exclue. Cette route qui existe déjà dans le Sahel est même considérée comme probable par les experts qui considèrent que le terrorisme, l’immigration clandestine et le trafic de drogue sont des phénomènes qui font bon ménage.
La route de l’immigration
La côte ouest-africaine, située dans le prolongement direct du Sahel, est considérée aussi par endroits comme au Sahel, la «terre de personne où les Etats sont absents. Elle a d’abord été investie, au début de la seconde moitié de la décennie en cours par les maffias de l’immigration vers les Canaries.
Près de 40 000 Subsahariens ont pu atteindre les côtes espagnoles. Mais le dispositif mis en place par l’Espagne dès 2007, avec le concours les unités du Frontex (Agence européenne de contrôle des frontières) a sensiblement découragé ce phénomène. Cette «route» a progressivement cessé d’être rentable pour ces maffias de l’immigration clandestine en Afrique de l’Ouest.
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