Ils ne sont pas des leaders politiques ou syndicaux. Ils sont artisans, maçons, paysans, étudiants, fonctionnaires, ingénieurs. Ils sont des gens ordinaires. Un jour, ils doivent fuir, fuir absolument leur pays. Ils débarquent sur nos côtes dans leur fragile embarcation, leur destin brisé, leur chair blessée. Ils demandent la protection du pays des Lumières. Ils demandent asile. Pourquoi ?
On sait ce qu'il en est de la violence entre les militaires et les hommes armés des mouvements rebelles dans de nombreux pays. Luttes sans merci, pressions des deux parties sur les habitants des zones de conflits, suspicions, règlements de comptes, et, au bout du compte, beaucoup de sang versé. Un processus malheureusement quasi universel que l'on retrouve au Kurdistan, au Sri Lanka ou en Colombie. L'Afghanistan, pays des seigneurs de guerre, n'échappe pas à cette sombre mécanique de la mort dont beaucoup de rouages échappent à notre entendement. Et puis il y a tous les autres pays en guerre. De l'Irak à ceux de la Corne de l'Afrique. Mais la violence armée n'est pas la seule origine de l'exil.
Lire la suite de cet article paru dans le Monde et signé Yannick Guihéneuf, écrivain, auteur d'Exils. Au bout de la nuit (L'Harmattan)
Lire la suite de cet article paru dans le Monde et signé Yannick Guihéneuf, écrivain, auteur d'Exils. Au bout de la nuit (L'Harmattan)
1 commentaire:
le tchad est un pays ruiné par la guerre, problème politique et économique, un régime despotique et sanguinaire. Mais la suisse refuse d'admettre les tchadiens et ferme les yeux sur tout ses problèmes.
Pourquoi?
La suisse vend des armes, des avions et en bonne relation avec ce pays, alors les requérants d'asile tchadiens ne sont pas admis en suisse.
Enregistrer un commentaire