Les regards sont sombres et les mains s’accrochent aux grillages de l’enceinte. A l’entrée du camp de Dadaab, les derniers réfugiés arrivés de S omalie se massent en silence. Au péril de leur vie, ils ont voyagé de trois jours à trois semaines pour rejoindre le camp qui, depuis dix-huit ans, surgit telle une anomalie dans la brousse aride du Kenya, près de la frontière somalienne. Menacés par les combats et la sécheresse qui sévissent dans leur pays, ces réfugiés viennent rejoindre le flot des 289 000 Somaliens qui s’entassent dans le plus grand camp de réfugiés du monde. Ce matin, les arrivants sont si nombreux que seuls 300 enregistrements seront traités par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
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