(De Tripoli) Regroupés dans des centres de rétention, les sans-papiers africains interpellés en Libye sont durement traités. Les clandestins encore en liberté vivent de petits métiers et dans la peur permanente d'une interpellation et d'une expulsion. Un article de Charles Nforgang/Infosud-Syfia.
Malgré les discours de Mouammar Kadhafi sur l'unité des peuples africains, les sans-papiers subsahariens de Libye vivent les mêmes tracas que leurs homologues en Europe.
Un Camerounais de 28 ans, qui y était entré illégalement en 2007, l'a appris à ses dépens :
« Un jour d'octobre 2007, je rentrais du boulot en compagnie de deux amis maliens et d'un Congolais quand le taxi qui nous ramenait à la maison a été interpellé par la police de Sabha [au sud de Tripoli, la capitale, ndlr].
Nous avons été immédiatement embarqués tous les quatre vers le camp de rétention des sans-papiers de cette ville. »
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