«Nous sommes submergés de criminels venus en touristes», lance Toni Brunner, président de l’UDC. Le parti remet en question les accords de l’espace Schengen.
Plus d’un an après l’entrée concrète de la Suisse dans l’espace Schengen – qui implique la suppression des contrôles systématiques des personnes aux frontières –, l’Union démocratique du centre (UDC) veut rouvrir le débat. Elle en discutera lors de son assemblée des délégués, le 1er mai, annonçait hier son président, Toni Brunner, dans un entretien au Matin Dimanche et à la SonntagsZeitung.
«Le Conseil fédéral et le parlement ont rarement autant menti au peuple qu’à propos de Schengen. On nous a promis plus de sécurité, et voilà que nous sommes submergés de criminels», estime le président, conseiller national saint-gallois. Dès lors, il faut selon lui «mettre sur le tapis tous les faits». Si l’analyse menée par le parti se confirme, l’UDC exigera la dénonciation de l’accord de Schengen, si nécessaire par le biais d’une initiative populaire.
L’exemple anglais
Pour Toni Brunner, le système d’échange d’informations de Schengen «ne pèse pas lourd face aux frontières ouvertes et à la libre circulation des criminels». Et de citer la Grande-Bretagne et l’Irlande, qui n’appliquent qu’une partie de ces accords, ce qui montre qu’une collaboration ponctuelle serait possible.
ATS relayé par 24 Heures
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