Ils ont manifesté inquiétude ou désapprobation à l’égard de l’Italie : l’ONU, le Vatican, l’Europe, des ministres espagnols, etc. Les Italiens et leur gouvernement seraient devenus trop intolérants vis à vis des immigrés
"Ils ont subi l’immigration, aujourd'hui ils vivent dans des réserves !", pouvait-on lire sur cette affiche de campagne de la Lega Nord, parti allié de la coalition de Sivio Berlusconi, aux dernières élections, et présent dans l'actuel gouvernement
"Xénophobe", "raciste", tels sont les qualificatifs dont l’Italie est affublée en ce moment par des militants politiques ou associatifs étrangers, mais aussi par les institutions internationales. Ce sont les mots même de la porte parole du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, récemment. A l'ONU, on se dit préoccupé par les politiques "xénophobes et intolérantes contre l’immigration irrégulière et les minorités indésirées" en Europe, en pointant du doigt l’Italie. Ces derniers jours, des Roms ont manifesté devant les ambassades italiennes à l’étranger pour dénoncer les attaques racistes que subissent les leurs sur le territoire italien.Pourquoi toutes ces préoccupations ? Il y a des faits, tout d’abord, signes d’une xénophobie ambiante. A commencer par le vote majoritaire des Italiens en faveur de la coalition de Silvio Berlusconi et de la Lega Nord, lors des récentes élections. Ces deux partis ont fait campagne sur la lutte contre l’immigration clandestine, le second étant connu pour son hostilité aux immigrés. (Cf leur affiche de campagne ci-dessus).
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