Une pétition demande au chef-lieu de la Broye d’en faire davantage pour intégrer les migrants. Réaction du municipal Eric Küng.
– La pétition «Payerne, ville ouverte» réclame la création d’un service communal d’information et de soutien aux migrants en situation précaire. Envisageable?
– Je précise d’abord que nous n’avons pas encore reçu la pétition. Nous sommes ouverts à la discussion avec les initiants. Concernant les services communaux, j’aimerais dire que le Contrôle des habitants et le Greffe communal font de leur mieux. Ce n’est pas toujours facile avec les personnes qui ne parlent pas la langue. Mais Payerne n’a pas le potentiel pour ouvrir une structure qui serait spécialement destinée aux migrants, d’autant que nous finançons déjà certains services, dont la permanence Arcades de la Fondation Cherpillod.
– Que faites-vous des problèmes de langue?
– Les services communaux ne peuvent pas parler toutes les langues. Il serait souhaitable que les migrants fassent également un effort pour s’exprimer dans notre langue, au besoin avec un interprète. Il faudrait que les communautés étrangères puissent s’organiser afin d’aider et d’encadrer leurs compatriotes dans leurs démarches.
Nous aimerions avoir des traducteurs répondants et des personnes de contact, que nous pourrions appeler.
– Payerne en fait-elle assez?
– Pour répondre au titre de la pétition, nous pensons que Payerne est déjà une «ville ouverte». Elle met des locaux gratuitement à disposition des communautés pour des cours ou des activités culturelles. Nous souhaiterions provoquer des séances de prévention au niveau scolaire pour discuter du respect des règles générales pour une vie harmonieuse en communauté. Nous relevons aussi le travail accompli par JeanLuc Chaubert, l’un des initiants de la pétition, pour apprendre le français aux jeunes migrants. C’est un facteur d’intégration primordial.
Un article de 24 Heures
Eric Küng
Municipal payernois
des affaires sociales
Municipal payernois
des affaires sociales
– La pétition «Payerne, ville ouverte» réclame la création d’un service communal d’information et de soutien aux migrants en situation précaire. Envisageable?
– Je précise d’abord que nous n’avons pas encore reçu la pétition. Nous sommes ouverts à la discussion avec les initiants. Concernant les services communaux, j’aimerais dire que le Contrôle des habitants et le Greffe communal font de leur mieux. Ce n’est pas toujours facile avec les personnes qui ne parlent pas la langue. Mais Payerne n’a pas le potentiel pour ouvrir une structure qui serait spécialement destinée aux migrants, d’autant que nous finançons déjà certains services, dont la permanence Arcades de la Fondation Cherpillod.
– Que faites-vous des problèmes de langue?
– Les services communaux ne peuvent pas parler toutes les langues. Il serait souhaitable que les migrants fassent également un effort pour s’exprimer dans notre langue, au besoin avec un interprète. Il faudrait que les communautés étrangères puissent s’organiser afin d’aider et d’encadrer leurs compatriotes dans leurs démarches.
Nous aimerions avoir des traducteurs répondants et des personnes de contact, que nous pourrions appeler.
– Payerne en fait-elle assez?
– Pour répondre au titre de la pétition, nous pensons que Payerne est déjà une «ville ouverte». Elle met des locaux gratuitement à disposition des communautés pour des cours ou des activités culturelles. Nous souhaiterions provoquer des séances de prévention au niveau scolaire pour discuter du respect des règles générales pour une vie harmonieuse en communauté. Nous relevons aussi le travail accompli par JeanLuc Chaubert, l’un des initiants de la pétition, pour apprendre le français aux jeunes migrants. C’est un facteur d’intégration primordial.
Un article de 24 Heures
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