jeudi 19 janvier 2006

La collectivité vaudoise a une responsabilité dans le drame des requérants

Lire l'article de Yelmarc Roulet dans le Temps (payant)
Le Conseil d'Etat a décidé hier de tenter une nouvelle démarche auprès de Berne pour trouver une solution au dossier des «523». Le député libéral Philippe Leuba se déclare prêt à accompagner la délégation.
Extrait de l'entretien avec Philippe Leuba:
... N'aurait-on pu arriver plus tôt à une telle conclusion?

- Il est difficile de répondre à la question. Il faut un certain temps pour démontrer que le canton applique la loi. Il est certain qu'il n'aurait servi à rien pour le Conseil d'Etat de remonter à Berne trop rapidement. A-t-on attendu trop longtemps? Je n'en sais rien.

- Quelle solution voudriez-vous trouver et qui devrait en bénéficier?

- Une situation juridique claire, conforme au droit et définitive, comme celle qu'ont obtenue l'autre moitié des requérants dont le canton avait présenté le dossier. Elle s'appliquerait au groupe dit des 523, ainsi qu'aux 175 ressortissants éthiopiens et érythréens qui ne sont pas expulsables. Cela exclut tout précédent dont pourraient se réclamer les clandestins.

Les bénéficiaires de cette régularisation pourraient rester en Suisse et travailler. C'est la seule solution juridiquement et humainement possible. Avec le décret Melly, les requérants risquent l'expulsion s'ils sont pris dans un contrôle de circulation. Ils n'auraient pratiquement aucune chance d'obtenir une autorisation de travail.

Aucun commentaire: