Claude-André Fardel, président du PRDV, a engagé un conseiller politique pour l'aider à ancrer davantage le parti à droite et s'oppose à ceux qui, au sein même de son parti, tentent une nouvelle démarche contre le renvoi des requérants d'asile déboutés.
Extrait de l'article de Valdemarc Roulet dans le Temps:
Pourquoi vous opposer, ce mardi au groupe radical du Grand Conseil, à ceux qui veulent pousser le Conseil d'Etat à renégocier l'accord conclu avec la Confédération?
Claude-André Fardel: Ce sont quelques personnes qui interviennent, sans concertation avec le groupe et le parti. Pour ce que j'en sais, la majorité des députés radicaux n'y sont pas favorables. En tout cas, je plaiderai contre. Toute démarche s'écartant de la ligne du Conseil d'Etat ne peut que déstabiliser. Certains requérants qui avaient signé pour leur départ se sont retranchés après avoir entendu des rumeurs sur cette résolution. Nous faisons de la politique et il faut mettre les sensibilités personnelles de côté, le parti doit pouvoir s'exprimer d'une seule voix.
– Existe-t-il vraiment une ligne claire du Parti radical sur ce sujet?
– La ligne est déterminée par l'action du gouvernement. Il faut s'en tenir à l'accord conclu avec la Confédération. Des gens ont été refoulés, d'autres ont accepté de partir, ils méritent une égalité de traitement. De 1200, on est passé aux 523, qui ne sont plus aujourd'hui que 170. La situation n'est pas aussi bloquée que certains le disent.
– Et si le Conseil d'Etat changeait d'avis? La rumeur attribue un certain rôle au conseiller d'Etat Pascal Broulis dans cette nouvelle démarche...
– Le gouvernement a sa ligne, on la connaît. Les quatre magistrats de la majorité sont unanimes sur le sujet. Je ne crois pas à une majorité de circonstance. Pascal Broulis n'est pas en divergence, je ne vois pas comment il pourrait l'être.
– C'est un message que vous lui adressez?
– Il n'y a pas d'autre voie possible. De toute façon, comme députés nous n'avons pas à interférer, la loi fédérale est claire.
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